1380, l’âge de la révolte

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Résumé du spectacle

Affiche 1380, l'Age de la révolte

Acte 1

Tout commence en 1307 avec l’arrestation des templiers par le Roi de France Philippe le Bel. Sur le bûcher, Jacques de Molay (dernier grand maître de l’ordre des Templiers) va maudire toute la lignée royale. Faisant fi de cette malédiction, Philippe le Bel poursuit son dessein politique : attirer les Papes en Avignon. Il va acheter l’influence du Cardinal des Ursins en lui donnant la baronnie de Bagnols et une rente sur le pont de Pont-Saint-Esprit. Mais en 1328, il ne reste plus aucun enfant mâle pour monter sur le trône de France. Pour contrer Edouard III, Roi d’Angleterre et petits fils de Philippe le Bel, le royaume de France déroge à la tradition et installe Philippe VI de Valois, le neveu de Philippe de Bel, sur le trône de France.

En 1337, Edouard III revendique son droit à la couronne de France et déclenche les hostilités dans une guerre qui durera plus de 100 ans ! Les anglais vont bouleverser les codes de la guerre en s’en prenant directement à la population. Massacres, viols : le royaume de France vit dans la terreur des Grandes Compagnies (mercenaires qui se retrouvent sans emploi du fait des trêves qui sont régulièrement signées). A ce sombre tableau, il faut encore rajouter la peste de 1348 qui va faire des ravages dans l’Europe entière ! La terreur atteint son paroxysme le 28 décembre 1360 lorsque les Grandes Compagnies vont s’emparer de Pont-Saint-Esprit.

Acte 2

Au milieu de ce marasme se dessine une lueur d’espoir : elle s’appelle Du Guesclin. Missionné par le Roi de France Charles V, Du Guesclin va combattre sans relâche les Anglais entre 1365 et 1375. Nommé Commandant en chef du Languedoc, Du Guesclin arrive à Villeneuve lez Avignon avec 30 000 combattants.

En 1380, il s’est quasiment acquitté de sa mission, il ne reste qu’une petite poche de résistance anglaise à Châteauneuf de Randon. Du Guesclin entreprend le siège de la cité mais va y laisser la vie. Peu de temps après, le froid va geler les pieds de vigne à Bagnols et aux alentours et la Cèze débordera de nouveau emportant avec elle toutes les plantations. Le territoire se retrouve alors sans aucune ressource. Avant de mourir, Charles V abolit la gabelle (taxe sur le sel) sur toute la baronnie de Bagnols. Charles VI, son successeur, va confier le gouvernement du Languedoc au Duc de Berri. Ce dernier continue à percevoir cette taxe et crée une taxe supplémentaire ! Elle a pour but de soutenir l’effort de guerre et son armée.

Acte 3

La colère gronde ! Le peuple de la baronnie de Bagnols a faim et refuse de payer encore plus ! Immédiatement un mouvement de protestation est lancé. L’entêtement des seigneurs locaux n’a qu’un seul résultat : persuader les insurgés que leur cause est juste. Ils vont alors se lancer dans une campagne de pillage des châteaux de Sabran, de Saint-Paulet de Caisson, de la Roque-sur-Cèze… Une tentative de conciliation est lancée. Des promesses sont faites qui bien entendu ne seront pas tenues. Les insurgés se font appeler les « tuchins » car ils ont pris pour habitude de se retrouver dans les « touches » : le maquis à proximité des villes. Se rendant compte qu’ils ont été trahis, les Tuchins vont prendre le château d’Aiguèze.

Une grande entrevue avec des envoyés du Pape, du Roi et les capitaines Tuchins est organisée. Tout est consigné par écrit : cela permettra – plusieurs siècles plus tard – à la Guilde de l’Histoire de pouvoir évoquer ce qui s’est passé !

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